BLACK STAR et les pneus LEONARD dans l’émission M6 TURBO
Le pneu reconditionné se développe …
Par Thomas Verbrugghe-Delchambre
Dans l’ancienne usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais), des dizaines de milliers de carcasses de pneus usés sont, étiquetés, rangés, puis passent de machine en machine pour devenir le pneu Léonard. Le but : récupérer uniquement la structure, dans un état exemplaire, et la réemployer avec la pose d’une nouvelle bande de roulement.
« La bande de roulement est fabriquée [grâce] au passage [de la matière] dans une machine entre une vis et un fourreau qui vient réchauffer le caoutchouc et fabriquer ce produit qui va servir à rhabiller la carcasse », explique Bruno Lagneaux, directeur industriel chez Black Star. 1 000 unités sont produites chaque jour et sont vendus actuellement dans l’ensemble du réseau Renault.
« C’est exactement la même chose qu’un pneu neuf, en termes de finition il est identique, » assure Laurent Cabassu, directeur général chez Black Star. « La seule différence, c’est qu’il y a un petit marquage [‘’retread »] qui indique que c’est un pneu reconditionné. »
Et à la conduite, pas de différence avec les pneus classiques. « Le niveau de performance en termes de freinage sur sol sec, freinage sur sol mouillé, ou évitement, est équivalent à celles d’un pneu quality, et parfois même à un pneu premium. » Comptez 60 euros la gomme rechapée, garantie deux ans.